Chapitre 2 Les mousquetaires du roi
À midi battant, d'Artagnan arriva au Carmes-Deschaux où Athos l'attendait pour se battre en duel.
- Monsieur, lui dit-il, le chapeau à la main, j'ai fait prévenir deux de mes amis, qui me serviront de seconds, mail ils tardent...
- Je n'ai pas de second, moi, monsieur, répondit d'Artagnan, je ne suis arrivé qu'hier à Paris. Je ne connais que monsieur de Tréville à qui mon père...
Mais Athos l'interrompit:
- Voici, mes témoins...
- Comment ? Mousieur Porthos, c'est votre témoin ?
- Mais oui, avec monsieur Aramis. Vous ne savez donc pas qu'Athos, Porthos et Aramis sont inséparables ?
En voyant d'Artagnan. Porthos ne put cacher sa surprise.
- Mais nous avons rendez-vous qu'à une heure ! Que faites-vous ici ?
- C'est avec monsieur que je me bats, dit Athos, en désignant d'Artagnan.
- Et moi, aussi, dit Porthos !
- Et bien, Monsieur, dit d'Artagnan à Porthos, je vous dois mes excuses...
- Quoi ? Vous renoncez à vous battre ? Seriez-vous un lâche !
- Que non ! Mais si je suis tué au premier duel, je ne pourrais me battre avec vous.
Et il se mit en garde, prêt à affronter son premier adversaire. Athos fit de même. Ils venaient de croiser leurs épées, quand une escouade de garde arriva.
- Holà, cria le commandant, on se bat ? Les duels sont défendus, rengainez, s'il vous plaît, et suivez-nous au nom de son Éminance.
- Nous appartenons au roi, Monsieur ! répondit fièrement Athos. Nous ne recevons pas d'ordres des gardes du cardinal !
- Messieurs, nous sommes cinq, vous n'êtes que trois ! Rendez-vous et suivez-nous !
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