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Piste 1
• 7 h 38 sur France Culture, c’est la suite du journal de Catherine Duthu, avec le choix de la rédaction. Il s’arrête, ce matin, sur l’économie sociale et solidaire : les coopératives d’habitants.
• Un modèle alternatif pour faire face aux difficultés de logements, mais il n’en est pas question, pourtant, dans le vaste projet de loi ELAN. Les coopératives d’habitants consistent à construire un immeuble pour l’habiter ensuite. Ces coopératives poussent comme des champignons à Berlin, à Londres, Barcelone notamment, mais l’idée tarde à faire son chemin en France. Bonjour Annabelle Grelier.
• Bonjour Catherine.
• Vous signez, ce matin, le choix de la rédaction sur les coopératives d’habitat, donc, qui pourraient pallier le manque de logements pour les classes moyennes, notamment.
• Une coopérative d’habitation, c’est vivre mieux et moins cher, si tant est que l’on n'ait pas peur de l’engagement et de la collectivité, car la coopérative d’habitat c’est surtout une autre façon de penser la propriété. Adrien Poullain est ingénieur et architecte, et auteur du livre Choisir l’habitat partagé.
• Dans la coopérative d’habitants, on est propriétaire collectivement de son immeuble mais on reste locataire de son appartement, c’est-à-dire qu’on va amener une loi acquisitive qui vaut, à peu près, 6 % du coût de l’appartement, et puis, on paye un loyer chaque mois, qui équivaut aux mensualités de remboursement de l’emprunt bancaire.
• La coopérative d’habitat a également pour principe de ne pas être spéculative. Quand un coopérateur décide de déménager, il vend sa part au prix qu’il l’a payé. À travers l’exemple de Kraftwerk à Zurich, l’une des coopératives les plus abouties – Zurich où plus de 20 % de l’habitat est constitué de coopératives –, on comprend que c’est aussi une autre façon de vivre avec ses voisins.
• Dans ces coopératives d’habitants, on trouve souvent des espaces partagés. Ça va de la buanderie à la chambre d’hôte. Il y a également des épiceries, des cafés. On a tous ces services-là qui sont disponibles, auxquels tous les habitants participent, et donc, ça permet, d’une certaine manière, d’avoir des services en plus, auxquels on ne pourrait pas accéder si on était tout seul dans sa petite copropriété ou dans son simple appartement.
• Cela peut être aussi un atelier, des terrasses, un sauna, une crèche, bref… tout est possible, du moment où les coopérateurs sont d’accord. Communication et tolérance sont les maîtresmots des coopérateurs.

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